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Faisons connaissance "L'Amitié"
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  • "L'AMITIE c'est s'amuser, se réconforter, partager, échanger, s'entraider". N'hésitez pas à laisser des commentaires en parlant de votre région, ville, son histoire, gastronomie, passions, loisirs créatifs, conseils, lecture, films, théâtre, voyages...
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1 février 2013

Toi l' Infirmière et Toi l' Aide soignante...

 

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Toi... l'infirmière

Je ne te connais pas et pourtant je t'admire,
Car tu es toujours là, lorsque la vie chavire.
Ta présence discrète au cœur de l'hôpital
Fait souvent reculer la douleur et le mal.

Tu combats la souffrance avec persévérance
Et l'on voit de tes mains renaître l'espérance.
Que de sanglots, de cris, que de maux, de soucis
Au cœur de cet enfer par tes soins adoucis.

Ton royaume est bâti de râles et de larmes,
Et dans ce monde froid, tu n'as pour seules armes,
Que la force et l'espoir de ton cœur généreux,
Qui apporte la paix à tous les malheureux.

Tu es la confidente aimée des solitaires,
De tous ceux que la vie a rendu grabataires.
Tu offres ton sommeil, tu distribues ton temps,
Tu soignes, tu guéris tout en réconfortant.

Tu es la providence au sourire angélique,
Et dans cet univers inodore, aseptique,
Tu mêles ton parfum aux nuages d'éther
En ajustant la sonde ou bien le cathéter.

Lorsque la mort, hélas, se montre la plus forte,
Et que le sang glacé se fige dans l'aorte,
L'amertume et la rage envahissent ton cœur,
Qui ne supporte pas que le mal soit vainqueur.

Tu sais que la « Camarade » habite les parages,
Et qu'elle peut frapper tous les gens, tous les âges.
Et tu pleures parfois quand tombe le rideau,
Sur l'inconnu défunt qui va vers le tombeau.

Pourtant lorsque paraît, quand s'éloigne le pire,
Une lueur de joie, au milieu d'un sourire,
Alors modestement, tu reçois ce cadeau,
Et tu sens beaucoup moins le poids de ton fardeau.

Tu me pardonneras, infirmière anonyme,
Ce "Tu" si familier au milieu de la rime
Mais je te connais bien car je t'ai vue souvent
Au cœur de l'hôpital plus sombre qu'un couvent.

Tu n'es pas une star ni même une vedette,
Pour louer ton travail, ni radio, ni gazette.
Mais laisse-moi te dire avec mes mots ici,
Ce que je ne puis taire, infirmière : Merci

auteur (?)

 




 

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TOI... l' Aide soignante

Elle boutonne sa blouse comme chaque matin machinalement
Le soleil se lève à peine, elle s’étire un court moment
Après s’être laver les mains soigneusement
La journée peut alors commencer, maintenant.

Elle frappe à la première porte et dit « bonjour »
Une voix timide lui répondra peut être en retour
Avec un sourire plein de tendresse et de bonté
Elle fera son devoir avec compassion et humilité.

Nettoyer, sécher, masser les peaux fragilisées
Par la maladie, le poids des années
Habiller, soulager et même rassurer
Les personnes qui ont besoin d’être aidés.

Elle frappe à la deuxième porte et recommence
Un visage s’illumine rien que par sa présence
Un baiser sur le front apaisera les craintes passagères
Les douleurs à calmer, seront pour l’infirmière.

Frictionner, parfumer, coiffer les visages abîmés
Que le temps, au fil des ans, a fini par rider
Parler, redonner confiance et dignité
Aux personnes que la vie a blessés.

Derrière chaque porte, il y a une personne à part entière
Un être humain unique, avec ses joies et ses colères
Qu’il osera exprimer si la complicité s’invite naturellement
Avec l’habitude de la voir arriver régulièrement.

Frotter, pommader, déshabiller les corps malmenés
Par les accidents, les pathologies, l’usure du passé
Sourire, écouter, essayer de comprendre simplement
Les personnes malades qui recherchent un encouragement.

Elle déboutonne sa blouse, comme chaque soir, machinalement
Le soleil se couche à peine, elle baille un moment
Après un rapide « bonsoir » aux collègues fatiguées
Elle va pouvoir, elle aussi rentrer se reposer.

Aider aux devoirs, coucher les enfants et les embrasser
Finir la vaisselle,
Faire un dernier tour de l’appartement et tout vérifier
Elle finira aussi par aller se coucher.

Elle est AIDE-SOIGNANTE, métier mal reconnu, et pourtant
Combien ses gestes quotidiens sont importants,
Car tous les trésors du monde n’ont pas la valeur
Des sourires qu’elle offre avec son cœur.

 (auteur isabellefj)

 

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 Merci Frizou car tu as inséré ces poêmes sur ton site et c'est ce que j'ai ressenti de ces métiers pendant mon hospitalisation...

 

nuagecoeur

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
I
bonjour, serait il possible d'ajouter isabellefj sous le poeme "elle boutonne sa blouse", j'en suis l'auteur, merci
Répondre
B
jolis poémes pour des personnes bien méritantes ! bravo
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M
Je ne puis que m' associer à cette superbe composition. Je suis un petit enfant rescapé des hopitaux parisiens entre autre, et sans ces femmes talentueuses, serais-je jour derrière mon écran. BRAVO
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L
Bonjour Andrée,,,Merci pour c''' beaux poèmes,,,j'espère que tu vas mieux,,,je te souhaite de belles vacances,,,Bisous Bisous,,,La Mure
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C
coucou Andrée, jolie dédicace pour les aides soignantes, j'espère que tes soucis de santé s'arrange peu a peu, comment vas tu? passe un bon week-end bisous
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